


Chenevrières
Le gour à chanvre de Serre Bas, non loin du Moulin est encore visible sur le Ruisseau de l’Eglise. Il est le témoignage de l’utilisation du chanvre dans le pays et de la proximité de chenevrières ou de horts à chanvre.
Lorsque les tiges de chanvre étaient bien sèches, il fallait les « rouir », c’est à dire les faire séjourner dans l’eau assez longtemps. Cette opération avait pour but de produire de la fermentation, la dissolution de la matière mucilagineuse qui unit les fibres entre elles et qui forment la contexture de la tige. Cette opération s’appelait le rouissage.
On utilisait donc les différents cours d’eau sur lesquels avaient été aménagées des flaques d’eau dormante des « gours à chanvre » appellés aussi « routoir ».
Le chanvre y était maintenu au fond du « gour » par de grosses pierres et y restait jusqu’à ce que les fibres fussent entièrement désagrégées.
PATRIMOINE
L’eau
Les moulins de la vallée de la Sianne
Les passerelles primitives sur la Sianne
Les moulins de communautés villageoises