Warning: array_shift() expects parameter 1 to be array, boolean given in /htdocs/public/www/config/ecran_securite.php on line 283 Cézallier: le patrimoine de la vallée de la Sianne en Auvergne (Cantal/Haute-Loire)
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ECAILLE OU OGIVE

Avec l’ardoise, le bâti a changé (2)

Au 19ème siècle la toiture en ardoise a conquis tous les types de bâtiments paysans, bourgeois, religieux. Une cohabitation plus que centenaire qui perdure encore pour les fermes, les granges, les fours à pains, les églises ou encore les mairies avec deux formes : l’ardoise en ogive où écaille.

La forme et le mode de pose de l’ardoise en ogive ou écaille s’inspirent très largement de ceux de la lauze de schiste, courante dans le Cantal. D’abord fixée à la cheville bois puis au clou forgé elle a en fait progressivement remplacée les anciennes couvertures en lauze comme le laisse encore paraître certaines toitures mixtes.

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Ardoises de rive

Les rives latérales sur ardoise en ogive de toit sont fragiles, on plaçait donc des ardoises plus larges dans le but d’éloigner l’eau. Ces pièces de rives appelées moraines étaient cloutées généreusement. Les ardoises de rive sont toujours très grandes et rectangulaire.


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Le fâîtage

Le faîtage d’une toiture en ardoise et les arêtes étaient traités avec des tuiles creuses scellées mais le plus souvent avec du zinc.

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Caractéristiques des toitures en ardoise

Durée de vie : 70 ans à 300 en fonction de la qualité du gisement, le type d’extraction, l’épaisseur, le type de pose (clou ou crochet), le pureau (partie visible de l’ardoise), l’entretien.

Couleur : gris foncé, allant du gris neutre au gris bleuté.

La découpe : les blocs sont découpés en blocs en respectant le bon sens qui correspond à la direction selon laquelle la roche à plissée. Celà donne le sens de la longueur de la future ardoise.

Le fendage : consiste à diviser les blocs dans l’épaisseur en désolidarisant les feuillets de la roche à l’aide d’un marteau et d’un burin, c’est le rebillage.

La taille : consiste à donner à l’ardoise sa forme définitive. Avec un taillant, le cliveur transforme les morceaux de schiste en feuille d’ardoise et leur donne la forme ronde, ogivale ou carrée. Il la perce pour pouvoir la fixer sur un toit. Cette découpe finale était autrefois toujours faite à la main, exigeant une grande précision, une longue expérience et un oeil précis.

La pose : elle s’effectue avec une pente pouvant aller jusqu’à la verticale

Les outils de l’ardoisier-couvreur

Traditionnellement, les couvreurs d’ardoise travaillent avec peu de matériel et d’outils :
L’enclume : sorte de T en fer dont la branche d’équerre se termine en point aiguë, on l’enfonce dans le voligeage pour l’utiliser.

Le tranchant : sert à couper l’ardoise et à lui donner la forme voulue sur le toit.

Le marteau : appelé assette, outil de base de taille sur le toit. D’un côté il a une tête pour enfoncer les clous, de l’autre une pointe pour préparer les trous dans l’ardoise sans la casser.

La table : sert à appuyer l’ardoise et la poser pendant la confection des trous ou la taille avec le marteau.

Le tire-clous : lame de fer mince recourbée à l’une de ses extrémités et munie de dents sur les côtés. Permet de passer sous la tête des clous et de les arracher sans détériorer l’ardoise.

A l’aide des trois types d’ardoises, en écaille, en ogive et carrée, le couvreur à crée un vrai décor (Vèze)